je mets mes beaux habits
pour sortir la poésie
nous guetterons
sur le seuil de la porte
votre retour
Marie-Hélène Sarrasin
je mets mes beaux habits
pour sortir la poésie
nous guetterons
sur le seuil de la porte
votre retour
Au début du mois de novembre, je recevais l’appel d’une amie, qui me demandait si je voulais bien lui envoyer un poème par semaine par la poste. Cette idée lui venait de son amoureux, qui avait eu la douce idée de l’abonner à Poésie postale (https://www.poesiepostale.com/).
Cette idée m’a plu. J’ai dit oui. En ce temps de confinement, je n’ai pas pu faire de véritable lancement pour mon dernier recueil de poésie. Difficile, sans rassemblement, de rencontrer les lecteurs… Alors j’ai sauté sur l’idée. Voici donc ce qui en résulte : Poésie nomade.
Merci, Roxanne Bouchard et Pierre-Luc Landreville, pour votre commande improvisée!
Vidéo promo pour le lancement du recueil Nos banlieues!
En temps de pandémie, tout doit être repensé. Les lancements de livre aussi. Normalement, quand on lance un livre, on fait un événement, une lecture publique. Là, les choses ont été pensées autrement, pour éviter les rassemblements. Avec les Écrits des Forges, j’ai donc convenu de la formule « Poèmes à emporter ». En octobre, des cordes à linge poétiques ont été accueillies par les jardins de la Maison Antoine-Lacombe, le Musée d’art de Joliette et la bibliothèque du Cégep régional de Lanaudière à Joliette. Ces fils suspendus offraient des extraits de mon dernier recueil, Nos banlieues. Les poèmes pouvaient être emportés par les passants. L’idée, c’était de rendre la poésie visible. Qu’elle sorte des livres, qu’elle occupe les lieux publics.